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Snackons malin !

À mi-chemin entre le fastfood et la restauration traditionnelle, le nouveau snacking propose de mêler qualité, rapidité et prix (plus ou moins) raisonnables. Vraiment ?

Il est loin le temps où, à midi, on avait le choix entre la cantine, le McDo et la sandwicherie du coin ! Depuis une dizaine d’années, le snacking ou « prêt-à-manger » est en pleine mutation. Au point que les frontières entre la restauration traditionnelle et la restauration rapide sont de
plus en plus floues. Par exemple, le fait de pouvoir consommer sur place n’est plus un critère distinctif : de nombreux établissements proposent à la fois des tables, un comptoir de vente à emporter, voire un système de livraison. Mais alors, c’est quoi, exactement, le snacking ?

Les principes du nouveau snacking

À côté des fastfoods traditionnels (Quick, McDonald, Pizza Hut, friteries, etc.), il existe aujourd’hui de nombreuses catégories de snacking : « boulangeries élaborées » avec carte étoffée ; établissements dédiés à une spécialité phare comme le burger, le bagel, les sushis… ; les fastfoods « sains », notamment où les plats végétariens occupent une place privilégiée ; etc.

Les atouts communs à ces établissements ?

Sur le papier, ils en revendiquent au moins quatre :

1. Des produits frais, de qualité et des repas élaborés sur place ;
2. Un rapport qualité/prix attractif : les tarifs sont plus élevés que dans les fastfoods, mais moins que dans un restaurant traditionnel ;
3. Une rapidité de commande, de service et/ou de livraison ;
4. Un certain nomadisme : on peut manger debout mais la nourriture peut aussi arriver jusqu’à nous, via un système de livraison ou via des « food trucks » (restauration mobile).

Des credo tout relatifs

Ça, c’est la théorie. Car, dans les faits, on est souvent loin du compte ! D’abord, toutes les chaines de restauration ne peuvent se targuer de préparer leurs plats sur place. Certaines ne font que vendre au détail, emballer ou présenter sur des assiettes des repas fabriqués en amont, dans une usine ou une centrale de restauration. Quant à l’aspect nutritionnel et diététique, il n’est pas toujours au rendez-vous : une salade composée peut s’avérer plus calorique qu’une assiette de pâtes ! Ensuite, vu le raffinement de certaines préparations et le prix de base de certains produits, l’addition peut s’avérer (bien) plus salée qu’à la brasserie du coin ! Face au succès de certains établissements, la rapidité est également relative : peut-on encore parler de « fast food » quand il faut patienter 20 minutes dans une file ? Enfin, si un sandwich, un burger ou une pizza peuvent éventuellement se manger debout, c’est lus difficile avec une salade ou un plateau de sushis ! Ceci dit, ne boudons pas notre plaisir. Les nouvelles possibilités du snacking ont le mérite de diversifier l’offre culinaire et de proposer des repas souvent moins gras que les fastfoods traditionnels. C’est déjà pas mal !

En version « santé » !

En 2010, l’étude DIOGENES, la plus grande étude européenne sur la perte de poids, a établi que pour maintenir le poids sur le long terme et ne pas stocker de réserves de graisse, il faut un apport alimentaire adéquat en protéines et pauvre en glucides (sucres). Sur la base de ces résultats est né le concept du « Snacking Santé », un programme pour maigrir et préserver votre poids idéal et votre capital santé. Des programmes de repas équilibrés existent en pharmacie. Il s’agit de compléments diététiques très pauvres en sucre et en graisses, pour compléter votre alimentation et ajouter des collations « plaisirs » sans remord.