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Bien vivre sa ménopause

Aussi naturelle soit-elle, la ménopause et son cortège de symptômes ne sont pas une sinécure ! Heureusement, des solutions existent pour vivre ce passage et cette nouvelle étape de vie de façon plus sereine et confortable.

Les ovaires d’une femme ont deux grandes fonctions : l’ovulation(1) et la sécrétion des hormones sexuelles (oestrogènes, progestérone et androgène). Au début de la quarantaine, la réserve ovarienne s’épuise et
la production d’hormones diminue. C’est ce qu’on appelle la périménopause, une phase qui dure en moyenne trois ans et demi et durant laquelle les règles s’espacent de plus en plus. Quand ces dernières ont complètement cessé depuis au moins un an, on y est ! La femme est considérée comme ménopausée.

À quel âge est-on ménopausée ?

80 % des femmes sont ménopausées entre 45 et 55 ans.
Au-delà, on parle de ménopause tardive, un phénomène qui touche environ 10 % des femmes. Le phénomène inverse, la ménopause précoce, qui intervient avant 45 ans, concerne également une femme sur dix. Plusieurs traitements, notamment ceux destinés à combattre certains types de cancer, peuvent entrainer une ménopause précoce… avec tous les symptômes qui vont avec !

 

Essentiels oestrogènes…

Les oestrogènes jouent un rôle fondamental dans l’organisme d’une femme. De la puberté à la ménopause, ces hormones ont un effet protecteur sur son système cardiovasculaire, favorisent le perpétuel renouvellement de ses os, influencent son métabolisme et la répartition des graisses dans son corps, participent à la bonne lubrification et à l’équilibre de sa flore vaginale et ont un effet non négligeable sur son humeur et son sentiment de bien-être en général. Autrement dit, quand les taux d’oestrogènes s’effondrent, ce sont toutes ces fonctions et organes qui sont affectés !

Que penser des THS ?

Le traitement hormonal de substitution (THS) est un peu la panacée pour lutter contre les symptômes de la ménopause.
Logique : en fournissant à l’organisme les oestrogènes qu’il ne sécrète plus, les THS agissent contre les désagréments que leur carence provoque. Ils sont particulièrement efficaces contre les bouffées de chaleur - qu’ils soulagent en quelques semaines dans 85 % des cas -, les troubles de la libido et la sécheresse vaginale, et préviennent l’ostéoporose et les maladies cardiovasculaires. Ces traitements sont à conseiller mais doivent être discutés avec votre médecin qui connaît votre dossier médical.

Des symptômes… et des solutions !

D’autres traitements et mesures permettent de lutter contre les conséquences de la ménopause.

Exemples :

  • la phytothérapie, notamment les produits à base d’isoflavones de soja, peut quelque peu réduire les bouffées de chaleur.
  • les produits à base de canneberge (Cranberry) ont prouvé leur efficacité contre les cystites dont souffrent nombre de femmes ménopausées.
  • les traitements hormonaux locaux, sous forme de gel ou d’ovule, régénèrent les parois du vagin et augmentent sa lubrification.

Last but not least, une bonne hygiène de vie est essentielle pour la bonne santé des femmes ménopausées ! En effet, se nourrir de façon saine et variée et faire régulièrement et
suffisamment d’exercice physique(2) retardent l’évolution d’une éventuelle ostéoporose, luttent contre les maladies cardiovasculaires et limitent la prise de poids typique de la ménopause – 7 kg en moyenne entre 45 et 55 ans…
Mesdames, vous êtes prévenues !

 

(1) Pour rappel, l’ovulation désigne le développement, la maturation et la libération d'un ovocyte (ovule) par mois dans la trompe de Fallope où il peut éventuellement
être fécondé par un spermatozoïde. (2) En matière d’exercice, le minimum est de 3x30 minutes par semaine d’activité physique modérée à soutenue.