Mieux combattre les allergies polliniques
Printemps rime parfois avec cauchemar pour les victimes du rhume des foins. S’il est impossible d’échapper totalement aux pollens, il existe toutefois des moyens efficaces pour réduire les symptômes et, mieux, les prévenir.
Le rhume des foins ne touche que les personnes vivant à la campagne.
FAUX
La pollinose, ou rhume des foins, qui affecte environ un belge sur cinq, apparaît plus ou moins à date fixe durant toute la durée de floraison des graminées (céréales, herbes de prairies, pelouses) mais également de certains
arbres comme les cyprès, les platanes, les érables, les chênes ou les bouleaux. Leurs pollens, dont la production est favorisée par le soleil, sont transportés par le vent. D’où leur présence aussi bien à la campagne que dans les villes, surtout les jours où il fait chaud.
Les allergies polliniques se manifestent par des symptômes spécifiques.
VRAI
Le rhume des foins est une allergie qui se traduit par une réaction excessive et spécifique du système immunitaire à un allergène, le pollen. Si l’intensité des symptômes peut varier d’une personne à l’autre, ils se traduisent
généralement par des éternuements, un écoulement nasal abondant, une irritation oculaire, un larmoiement intense et parfois des maux de tête. Ces manifestations, qui durent de quelques semaines – pour les pollens des arbres - à plusieurs mois, pour ceux des graminées, s’étendent généralement de mars à juin voire jusqu’à septembre.
Il existe des traitements qui atténuent les symptômes.
VRAI
Les antihistaminiques réduisent la réaction inflammatoire et diminuent donc l’intensité de la plupart des symptômes de la rhinite. L’obstruction nasale, en revanche, nécessite l’utilisation de décongestionnants, mais pendant une
courte durée car ces produits risquent de créer une dépendance. Lorsque ces médicaments ne soulagent pas suffisamment, des corticoïdes locaux (directement dans le nez) peuvent également être prescrits.
Il est impossible de prévenir le rhume des foins.
FAUX
La prévention repose principalement sur la désensibilisation, une technique qui consiste à habituer l’organisme à l’allergène en administrant des doses progressivement croissantes de celui-ci. La désensibilisation homéopathique
donne de bons résultats, à condition de débuter le traitement avant les premières floraisons. En matière de prévention, il existe notamment des sprays qui diffusent par voie nasale une pellicule protectrice qui, agissant comme une barrière mécanique, empêche dès lors l’inhalation des pollens.
Certaines mesures faciles à appliquer peuvent réduire l’exposition aux pollens.
VRAI
S’il est malheureusement impossible de supprimer totalement les pollens de son environnement, certains gestes permettent toutefois d’être moins exposé à ces allergènes. Gardez autant que possible les fenêtres fermées
et, comme la pluie balaie les pollens de l’air, profitez d’une averse pour aérer votre maison. Ne faites pas de sport en plein air durant les périodes de forte pollinisation. Envie d’une promenade à la campagne ? Optez pour la fin de l’après-midi ou le soir quand les plantes libèrent moins de pollens.
Si vous devez passer du temps à l’extérieur, portez des lunettes de soleil et en rentrant prenez une douche et rincez vos cheveux pour éliminer toute trace de pollen. Enfin, évitez de faire sécher votre linge au grand air car les vêtements retiennent le pollen.
Pour plus d’informations :www.airallergy.be.
