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Le blues de l'hiver

Près de la moitié de la population est sensible au manque de lumière durant
l’hiver. Pire : environ 6 % de la population en ferait une véritable dépression !
Mais attention à ne pas confondre déprime, dépression classique et saisonnière,
car les traitements ne sont pas les mêmes.

C’est l’hiver et, depuis quelque temps, malgré de bonnes nuits, vous êtes crevé(e). Pire, vous vous sentez triste, pessimiste et vous avez du mal à trouver du plaisir dans des activités qui, d’habitude, vous en procurent. De plus, vous avez tendance à manger davantage, notamment des sucreries, et bonjour les kilos (d’hiver) !Le pire, c’est que c’est chaque année pareil durant cette période : vous vous sentez morose. Si vous vous reconnaissez dans ces symptômes, il y a de fortes chances pour que vous souffriez en fait de dépression saisonnière.

Déprime ou dépression ?

Déprime, dépression, blues hivernal… Ne mélangeons pas tout ! Il convient d’abord de faire la différence entre un moment de déprime et une véritable dépression. Il arrive à tout le monde d’avoir le blues. C’est normal, surtout en cas de coup dur : maladie, rupture, divorce, décès d’un proche, perte d’emploi, etc. Mais ce qui différencie fondamentalement la simple déprime de la véritable dépression, c’est la durée et l’intensité des symptômes (voir encadré) et leur impact sur votre vie personnelle, familiale, conjugale ou encore professionnelle.

Si vous vous sentez déprimé(e) pendant quelques semaines, suite à une rupture amoureuse, par exemple, mais que vous arrivez à faire face au quotidien, vous êtes victime d’une déprime passagère. Par contre, au bout de six mois, si vous vous sentez toujours aussi mal, que vous avez toujours les mêmes symptômes, qu’ils s’aggravent ou que d’autres troubles apparaissent, allez voir votre médecin : vous souffrez peut-être d’une dépression. Si c’est le cas, un traitement psychomédicamenteux sera nécessaire pour vous guérir de ce qui, rappelons-le, est une vraie maladie.

Dépression saisonnière ou « classique » ?

Au niveau clinique, ce qui différencie la dépression « classique » d'une dépression saisonnière, c'est la saisonnalité et la durée des symptômes. Contrairement à la première, la seconde survient chaque année, repart comme elle est venue et ne nécessite généralement pas d’antidépresseurs ni de suivi psychologique. Cette différence s’explique notamment par l’origine même de la dépression saisonnière. En cause : la mélatonine. Cette hormone joue un rôle essentiel dans la régulation de l’humeur, du rythme biologique et du sommeil – on l’appelle d’ailleurs l’hormone du sommeil. Normalement, elle est secrétée pendant la nuit. Dès que la lumière du jour frappe notre rétine, sa production est censée s’arrêter. Mais chez les déprimés saisonniers, ce « blocage » ne se fait pas ! Pourquoi ? Tout simplement à cause du manque de lumière.

Vite, de la lumière !

Quand la luminosité d’une belle journée d’été atteint les 100.000 lux (1), celle des jours d’hiver peut ne pas dépasser 2000 lux, soit cinquante fois moins ! Pire : si vous partez travailler tôt et que vous rentrez chez vous alors que la nuit est
déjà tombée, vous pouvez très bien ne pas voir la lumière du jour pendant des semaines ! Dans ces circonstances, il n’est pas surprenant que votre horloge biologique interne se dérègle !

La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de soigner la dépression saisonnière et même de prévenir le blues hivernal sans passer par la case antidépresseurs. Voici comment.

  1. Faites une cure de luminothérapie ! Ce traitement, très efficace, consiste à s’exposer minimum une demi-heure par jour devant une lampe de luminothérapie, de préférence dans les deux heures suivant le réveil. Je découvre les lunettes de luminothérapie Luminette >

  2. Faites de l’exercice physique ! Trois heures de sport par semaine contribuent à réduire les symptômes des dépressions légères à modérées. Certaines études affirment même que ce serait tout aussi, voire plus efficace qu’une cure d’antidépresseurs…

  3. Dans le même ordre d’idée, veillez à prendre l’air au moins une demi-heure par jour. Coincé(e) au bureau ?
    Allez vous promener sur le temps de midi !

  4. Misez sur les antidépresseurs naturels tels que les préparations à base de millepertuis ou de safran. Certaines huiles essentielles peuvent également influer positivement sur l’humeur et favoriser le sommeil. N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin ou pharmacien. Je découvre la sélection >

  5. Respectez le rythme de votre corps en mangeant, en vous levant et en vous couchant à heures fixes. Évitez les siestes de plus de 20 minutes afin de ne pas perturber davantage votre sommeil.
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